J’ai aimé la vieille ville, la vie simple des gens qui vont et viennent sur la place, qui se retrouvent et discutent dans ce qui sert de grande rue, la seule en fait (via Garibaldi). On voyait qu’ils se connaissaient, qu’ils avaient leurs habitudes, qu’ils se moquaient pas mal des touristes. De toute manière, des touristes, il n’y en avait pas, ou si peu. On avait l’impression d’entrer dans l’intimité des gens. Là où il aurait fallu des semaines dans une grande ville, ici, cela se faisait naturellement et tout de suite. Il y avait un vieux salon de thé ouvert sur la rue, un magasin de chaussures, « vintage » évidemment, avec des cartons empilés jusqu’au ciel dans l’arrière boutique. Des personnes âgées qui allaient acheter leurs billets de loteria. Des marins débarqués de frais, errant de coin en coin, histoire de se dégourdir les jambes. Un marché aux poissons rempli de mamma venues acheter la pêche du jour… Mille et une petites histoires quotidiennes. Je les imaginais tous, rentrant ensuite chez eux, racontant les nouvelles, préparant le repas, faisant un sort à ceux qu’ils avaient rencontrés. Avec la lumière un peu fanée, on se serait cru dans l’Italie des années 60. Le trajet avait déjà bien cadré l’ambiance. Avion pour Olbia, taxi jusqu’au port et ferry jusqu’à l’île. Une bonne mise en forme. L’archipel est un parc naturel protégé et on ne peut y arriver qu’en bateau. Si vous regardez sur internet vous verrez… On n’en dit que du bien. Il y les eaux vertes, blanches, turquoises, et les criques complètement sauvages. Des variétés de paysages comme on en trouve rarement dans un espace aussi limité. Et dès le matin, la petite piazza Garibaldi remplie de monde devant l’église. Le coin plus moderne, c’est vers le yacht club. Ce week-end là, des amis organisaient une régate. C’était même la raison du week-end. Encore du voyage et de l’aventure. Le soir, on s’est tous retrouvés à une fête sur la plage, dans une crique perdue où les gens allaient habituellement se baigner. J’avais l’impression d’être à Zapallar ou en Californie, dans une de ces criques isolées et brutes qui donnent envie de rester là, juste à regarder, à profiter du charme, de tout et de rien. C’était week-end pour se laisser flotter. Léger. Léger. Léger.
Quelques idées : Maddalena hôtel & Yacht Club – Sardegna da Mangiare e da bere (Epicerie-Piazza Garibaldi 10) – Shopping (très vintage !), Via Garibaldi – National park Archipelago of la Maddalena sur internet – Restaurants : Magreta (en ville avec terrasse, Via Mazzini 2/4), L’Ottava Isola (pour les homards/restaurant de famille sur l’eau).
Très beaux textes et articles. Les lieux choisis sont magnifiques et donnent envies de s’y rendre.
Continuez!
Bien à vs,
Votre dévoué,
Denis GAILLARD. M-K. Ostéo. Paris