C’est un hôtel que j’adore. J’y suis descendue la première fois que je suis venue à LA il y a quinze ans. Depuis, j’y viens dès que je peux. C’est rare des endroits aussi authentiques. Ici, on ne cherche pas à être branché. On vit avec l’histoire phénoménale, les bungalows rose bonbon d’enfer, les palmiers exotiques inouïs. Peu de lieux offrent autant de rêve en restant aussi vrais.
C’est un fantastique résumé de la ville. Elmer Grey, pionnier de la nouvelle architecture américaine des années 20 l’a construit en 1912. On y a connu l’ère du muet, la grande dépression, l’invention de Beverly Hill et du cinéma américain. On y signe toujours les plus gros contrats imaginables et c’est Paul Revere Williams qui a eu l’idée de l’enseigne – l’un des premiers architectes afro-américains.
Il y a le Polo Lounge, bar mythique où le Rat Pack embarquait pour des soûlographies cataclysmiques. Les coins de jardin paisibles comme en Angleterre, les salons fastueux. Tout est dans les contraires, dans l’inattendu. Il y a aussi, et surtout, les gens qui y travaillent, qui sont souvent arrivés là après des voyages extraordinaires, poussés les mêmes rêves que les stars qu’il accueillent.
C’est ce que j’aime. Le fait que le voyage ne s’arrête pas à la porte. Swend Petersen, le directeur de la piscine pendant près de 45 ans (oh pas une piscine normale, plutôt la salle de réunion d’Hollywood), est arrivé du Danemark, a fait partie de l’équipe olympique danoise, tourné dans des films, connu tout Hollywood. Alvaro Morales, le hair stylist, est venu du Costa Rica (Mil gracias Alvaro !). Wendy Schnee, la magnifique ambassadrice de l’hôtel est arrivée, elle, d’une petite ville du South Dakota, au fin fond des grandes plaines. C’est LA. L’immigration, des gens venus de partout, une légèreté pas si légère, le Beverly Hills Hotel… Bonjour to all & thanks for the memories!
Lovely post! I’m going to try to go this summer with my husband for our anniversary.
Thank you for sharing your amazing experiences and precious ideas.