Au Brésil tout se mélange, macumba, rites africains, vaudous, catholiques. Il y a de l’humour, de la tragédie, des cris, des pleurs, des danses déchainées. Pendant le carnaval, on vénère Dieu et la chirurgie esthétique (ce qui pour certains, et surtout au Brésil, est un peu la même chose). A Noël, on prie Yemanja, la déesse de la mer. On dresse des autels sur la plage avec des gâteaux et des bouteilles de champagne. On danse, on se met en transe, on lance des bateaux dans l’océan, remplis de vœux et d’offrandes. En février, à Salvador, on célèbre encore Yemanja, avec des chants africains. Rien n’est séparé, rien n’est vraiment défini. A quoi bon ? Ne vivons nous pas dans un univers où tout se mélange aussi, et nos croyances ne se modifient-elles pas selon les étapes que nous traversons dans la vie ? C’était le 29 et le 30 décembre. Les enfants couraient partout sur la plage du Leme. Les familles brésiliennes et les touristes regardaient, prenaient des photos. On aurait pu être de n’importe quelle religion. C’était vivre et laisser vivre. Et compte tenu du climat actuel du monde, j’ai trouvé ça plutôt rassurant.
Quelques fêtes et moments religieux qui valent la peine à Rio et au Brésil : Le jour de l’An et les jours d’avant, sur la plage de Copacabana et au Leme – Le 2 février, à Salvador de Bahia, Festa de Yemanja – La Festa do Divino dans les villes historiques du Minas Gerais – La Festa do Cirio de Nazareth en octobre à Belem do Para.
Bonjour Francisca,
Oui vous avez raison, il n’y a pas de règle dans la vie et il faut accepter les croyances comme elles sont selon les pays et le passé culturel. Je suis protestante et mon mari et catholique et mes frères ont encore pris une autre direction mais quand nous sommes ensembles réunis la seule chose qui compte est notre amour et notre amitié ce qui rejoint totalement votre histoire. Merci de m’avoir fait y repenser avec ces superbes images de Rio et une très bonne journée à vous. Elia
Weird and wonderfull.