Engadine – Un grand week-end d’air pur et de paix

Parfois, on a une envie folle d’être dans un endroit où on peut admirer le paysage, respirer l’air pur… et avoir la paix ! Je pense souvent aux mots de Robert Louis Stevenson « Le dehors guérit ». Rien de plus vrai. Une belle et grande marche en montagne (ou ailleurs), l’air piquant qui secoue les neurones, quelques jours de tranquillité sans lire les journaux, ni rien savoir de rien, et on y voit plus clair. Pas forcément loin. Pas forcément un voyage compliqué. Seulement un endroit où on n’a pas à se battre, où on peut se laisser aller, prendre son temps, où on a la paix. Je pars quelques jours en Suisse, dans la vallée de l’Engadine. Alors à tout de suite, ou presque…

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1 réponse à Engadine – Un grand week-end d’air pur et de paix

  1. Anne Grinda - Illustratrice dit :

    Engadine rime avec grenadine ; souvenirs d’enfance joyeuse, à dévaler des pentes de sucre glace, au milieu de montagnes aux noms exotiques , des noms à écorcher, qui me faisait rêver … Engadine, Gornegrat, Rimpfischhorn …
    La découverte de la Suisse date de mon premier « Caroline ».
    Une couverture jaune, animée d’une fillette de rouge vêtue, aux couettes blondes , portant une valise chargée d’étiquettes colorées aux noms évocateurs ; Roma, Bruges, Delft, Berner Oberland…
    Caroline en Europe…
    Entre la page des canaux de Venezia, et celle des tavernes tyroliennes, Caroline et ses amis visitent la Suisse, dansant au milieu de verts alpages et soufflant dans de longues trompes pour rassembler les troupeaux .
    Je m’y suis tout de suite sentie à mon aise, imergée dans un univers rafraîchissant et serein à la fois .
    Clochers pointus, chalets léchés, cloches généreuses et villages fleuris , rien n’a vraiment changé ! Bonheur du temps qui passe sans trahir les images de la jeunesse !
    Bonheur d’un paysage de douceur rassurante, loin des remous de la vie citadine !
    Bonheur d’un pays neutre, qui se garde des passions du XXeme siècle, refuge dans la tourmente…
    J’ai retrouvé il y a quelques jours, plongée au coeur des massifs, la politesse surannée des serveuses aux tabliers brodés d’edelweiss, l’accent trainant, qui dépayse si bien , l’odeur pénétrante des rôtisseries sur les terrasses d’altitude, la générosité des cafés parfumés de rhum et noyés sous la crème fouettée …
    J’ai retrouvé , il y quelques mois, passant par Gruyère, le goût des tartes au vin cuit ( petites poires confites dans le vin ) , la saveur des meringues mélangées à la crème épaisse , et le plaisir de dépioter, sans pouvoir s’arrêter , des dizaines de petits damiers de chocolats aux images riantes de bord de lacs et de châteaux de contes de fées .
    J’ai retrouvé la joie des laiteries, ouvertes tard le dimanche, à saliver sur le lait cru , le fromage goûteux et les petits pots de crème fouettée , regrettant de ne pouvoir tout remporter à Paris !
    Et aujourd’hui, je découvre , grâce à Francisca, que des photos m’ont échappées , que des hôtels cosy et inconnus, m’attendent encore, et que j’ai bien envie de relire « la montagne magique »!
    Dommage que je ne puisse vous faire partager mes carnets de voyage !

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