Sur ce blog j’ai raconté comment j’écris mes livres, comment je choisis mes voyages… Voici comment se fait la suite. Quand le livre est écrit, terminé, sorti.
Écrire un livre, cela peut ressembler à conduire sur une route dégagée avec un ciel fantastique, ou bien à un voyage en plein brouillard, sans y voir à deux mètres. Dans ces cas là, vous distinguez juste assez la route pour savoir que vous êtes toujours dessus, et vous continuez, lentement, avec les lumières baissées, en essayant d’aller là où vous êtes sensé aller. Ce jour là n’est pas un grand jour, pas un jour où vous êtes très content de votre travail, mais au moins, vous avancez. Et puis, il y a l’instant où vous sortez du brouillard, découvrez la clarté et où vous êtes arrivé. Voilà comment je me sens à chaque fois que je signe un livre. Sortie du brouillard.
En mars, j’avais annoncé ma conférence-signature au Cercle Interalliée. C’était il y a quelques jours et comme vous pouvez le voir sur les photos, il y a eu beaucoup de monde, des gens de tous styles, de tous âges, un vrai beau mélange. Ca, c’est exactement le genre de soirée que j’adore ! Quand tout fusionne et que rien n’est figé. La conférence s’intitulait « De la Patagonie à L’Alaska – Itinéraire d’un écrivain voyageur ». J’ai raconté mon voyage – qui a inspiré ce nouveau livre « Echappées Belles » et celui d’avant, « Aventuriers » – lu des extraits, passé des photos, parlé de tout un tas de choses… Mon expérience avec National Géographic et quand j’accompagnais des missions humanitaires, les récits de voyages (malheureusement si mal exploités en France), Peter Fleming et les travel writers, comment tout a commencé, l’Amérique du Sud, ma famille, la pêche à la mouche (eh oui…) En fait, des choses me sont revenues en mémoire au fur et à mesure que je parlais et c’était passionnant de partir sur des nouveaux chemins en même temps que ceux qui écoutaient.
J’ai déjà fait des conférences – au Travellers club de Londres, à l’hôtel Algonquin de New York, au Touquet, à la Baule (l’écrivain Stéphane Hoffmann y anime les formidables rendez-vous d’Atlantia) – et à chaque fois, c’était différent et spécial. Marie Blanche de Broglie a fait une présentation très amicale et sympathique. Anne Grinda a superbement croqué le moment (voir ci-dessous). Mon ami le photographe argentin Julio Piatti est venu capter la soirée avec son talent habituel. La peintre chinoise Fanfan Li m’a envoyé d’autres photos et j’en ai prises aussi. Le clan des jolies filles (oh, ces italiennes, ces iraniennes, ces américaines, ces colombiennes, ces françaises !) se sont plongées tout de suite dans le livre comme vous pouvez le voir… (merci les filles !). Il y avait des gens qui me sont très proches, de complets inconnus… Bref, voici les images.
MERCI encore à tous ceux qui ont participé and enjoy ! (moi, c’était le cas).
I enjoyed your talk and now I am enjoying your latest book. More, please.
Thank you, Pippa. Always great to see your messages.