En arrivant au bout de la calle Cava Baja, il est tombé sur un grand croisement de ruelles. Il se souvenait être passé devant la Casa Lucio (où à 10h du soir, c’était à peine si on commençait à envisager de servir l’apéritif), devant le restaurant La Chata et sa fantastique façade d’azulejos … Il demanda à un homme qui se trouvait là. Pour lui, c’était à droite. Mais non, à gauche, a dit un autre. Le troisième a dit au centre. Une femme est arrivée. Et une autre, et une autre… Tous avec un avis différent. Un beau foutoir ! Mais drôle, très drôle.
Là-dessus, des grands-mères très sympathiques s’y sont mises, avec encore une autre idée. C’est ça, Madrid. Vous demandez à un, et ils sont dix qui arrivent pour aider, donner un conseil, vous sortir du pétrin ou seulement pour le plaisir du contact. Finalement, il est parti avec les grand-mères. Elles n’étaient pas pressées et allaient lui montrer exactement où c’était. Elles avaient apprit le français quand elles étaient jeunes et étaient contentes de le parler. Leur notion de la géographie était très approximative, mais elles ont fini par trouver. Enfin, à peu près…
PS : Je recommande hautement les deux restaurants cités.
On a l’impression d’y être !… Vous ne trouvez pas que ce genre d’entraide manque en France ?…
Madrid est une ville labyrinthe, entre dédales et ruelles magnifiques où le nouveau venu peut se perdre facilement. Votre histoire m’a rappelé des expériences que j’ai vécu souvent en voyage quand on ne sait pas quoi faire avec la carte achetée en vitesse et qui ne sert pas à grand’chose ! Un souvenir très amusant. J’aime beaucoup les deux dames qui sont très typiques de Madrid. Il y a toujours des vieilles amies qui se promènent en bavardant et cela rend la ville très sympathique.
J’adore ! Me encanta !
J’apprécie beaucoup l’esprit espagnol si bien résumé ici – ma xxx
Bien décrit ! C’est tout à fait ça !!!