Angleterre, Peak District Nat. Park – Une histoire de non-connection et de chance

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Presque tous les gens que je connais sont saturés d’information et de technologie. On a tous besoin d’être « dé-robotisés », de stopper la tyrannie des emails, des portables, des connection obligées. On se sent souvent farcis comme des oies avec des choses qui ne servent à rien, trop pleins, et en même temps, vides. En tout cas, c’est comme ça que je me sens à la fin de certaines journées. Alors quand vous trouvez un endroit comme le Peak National Park, où vous pouvez tout stopper, marcher, respirer en silence, dans une sorte d’intimité, où vous sentez le vent sur votre visage, la terre vivante sous vos pas, où l’horizon est propre et clair, vous avez l’impression d’être nettoyée, libérée.

Le Peak District Park est le 1er parc national créé en Angleterre. Nous nous sommes arrêtés devant The Roaches Gate Park, – The Roaches étant la partie du parc la plus spectaculaire – et avons marché vers the Princess’s steps. C’était absolument magnifique. Les couleurs, les arbres, la mousse, les pierres, jusqu’au plus petits détails des fougères, tout parait imaginaire et magique. C’est comme être dans Lord of the Rings de Tolkien ou la forêt de Brocéliande, rien qui ressemble à ce que vous connaissez de l’Angleterre.

Mais tout allait trop bien jusqu’ici. Quelques heures plus tard, à Hope, – un nom qui ne s’invente pas – les freins nous ont lâchés. Avec une voiture normale c’est déjà un drame (d ‘ailleurs ça n’arrive plus), mais avec la nôtre, cela veut dire : l’accident presque assuré, une chance sur un million de trouver un garage qui s’y connaît, remorquer la voiture jusqu’à Paris (environ 800 km), très cher, très compliqué. Une horreur. Ce qui m’amène à parler d’une règle d’or quand on voyage comme nous de manière inhabituelle (et qui vaut aussi dans la vie): Il faut toujours croire en sa chance. Et tout faire pour la provoquer ! Si nous n’avions pas voulu absolument trouver une solution, nous n’aurions pas découvert – vous n’allez pas le croire – un passionné et SPECIALISTE Alfa Roméo à Hope. Roger Evans. Qui comble de chance, pouvait prendre notre voiture tout de suite – et qui a trouvé quel était le problème. Evidemment, il lui fallait du temps (3 ou 4 jours minimum) et il devait « chercher une pièce » – la phrase que tout propriétaire de voiture ancienne redoute le plus, la pièce en question ayant généralement disparu de la terre depuis 1943… Nous avons attendu toute la journée… Le soir, il avait réussi à tout réparer, et il n’avait même pas eu besoin de chercher la foutue pièce !

Mes adresses : Peak Alfa, de Joy et Rogers Evans, Hope, Hope Valley (on ne sait jamais). Peakock at Rowley. The Plough Inn (restaurant formidable et propriétaires absolument charmants) – Chatsworth House & sa Farm shop – Vous allez adorer.

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England, Peak District National Park – A story of non-connection and luck

Nearly everyone I know is overloaded with too much information and technology. We all need to be « derobotized », to halt the tyranny of emails, cellphones, imposed connections. One often feels like a goose stuffed with things that do nothing, too full and at the same time, empty. At least, that’s how I feel at the end of some days. So when you find a place like the Peak District National Park, where you can stop everything, walk, breathe in silence, in a sort of intimacy, where you feel the wind in your face, the earth alive under your feet, where the horizon is clear and limpid, you have the impression of being purified, liberated.

The Peak District Park was the first national park to be created in England. We stopped in front of The Roaches Gate Park – The Roaches being the most spectacular part of the park – and we walked towards the princess’s steps. It was absolutely magnificent. The colors, the trees, the moss on the stones, to the last details of the ferns, everything seemed imaginary and magic. It was like being in Tolkien’s Lord of the Rings or the forest of Broceliande in Brittany. Not the usual idea of England.

But things were going too well. Some hours later, at Hope – a name I am not making up our breaks failed. With a normal car it’s already dramatic (in fact it doesn’t happen now) but with ours, it means an accident for sure, one chance in a million of finding a garage mechanic who is expert in vintage cars, or towing the car back to Paris (nearly 800 km), very expensive, very complicated. A nightmare. Which brings me to one basic rule when you travel in an unusual way like we do ( a good rule in life too) : You must always believe in your luck. And do your best to make it ! If we hadn’t been determined to find a solution, we would never have discovered – you’re not going to believe this – an Alfa Romeo fan and SPECIALIST at Hope. Roger Evans. Who, the height of luck, could take our car right away and found what the problem was. Well, he needed some time to do the job (3 or 4 days minimum), and he had to « look for a spare part » – the words that all owners of vintage cars fear the most, the last part in question generally having disappeared from the face of the earth in 1943… We waited all day. In the evening, he had managed to fix it, and hadn’t even needed to look for the wretched spare part!

My favorite places: Peak Alfa/Joy et Rogers Evans, Hope, Hope Valley (you never know). Peakock at Rowley. The Plough Inn (wonderful restaurant, charming owners) – Chatsworth House & Farm shop – You’ll love it.

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