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J’étais ravie d’être en Ecosse parce que cela m’a ramenée à l’époque où j’avais 6 ou 7 ans. Mon monde était alors rempli de créatures fantastiques et de visions de notre château de famille en ruines – « un tas de rochers sur l’eau » comme diraient les Écossais avec leur humour caustique. Je m’inventais tout un univers, je m’échappais de cent manières – et une fois que vous avez mis un pied dans la fiction, vous ne pouvez plus être totalement satisfait avec le monde réel. De ce point de vue là, l’insatisfaction est une chose positive. Elle vous pousse à découvrir de nouvelles choses, à explorer, à être créatif. Moi, cela m’a donné envie d’apprendre, de lire, de voyager, d’aller voir toutes sortes de choses différentes, et de découvrir des endroits qui n’étaient pas peuplés de princes charmants mais de monstres bizarres et de paysages incongrus. Voilà pourquoi j’aime ce pays et pourquoi j’encourage vraiment tout le monde à y aller. Ici, la fiction se mêle à la réalité et votre imagination est stimulée à chaque seconde. J’adore aller à Inverlochy Castle – un château de 1863 reconverti en hôtel – parce que c’est un château fait pour les fantômes. Et sur l’île de Skye, parce que c’est étrange, inquiétant et merveilleux, et que ça, ce n’est que le début. J’aime aller à Eilean Donan, posé sur son île minuscule, parce que que l’ambiance colle plus à un groupe comme Metallica qu’à La Belle au bois dormant, et j’adore déjeuner aux Three Chimneys, tout au bout de Skye, parce qu’il faut conduire un bon moment et que pendant tout ce temps, vous vous sentez libre, sans obligations, ouvert à tout ce qui peut arriver. L’Écosse est un pays où vous pouvez rêver comme quand vous aviez 6 ou 7 ans, imaginer des dragons, des monstres, des tragédies, des passions, inventer des histoires, avoir toutes sortes d’idées nouvelles incroyables, j’adore ça.
Voici une autre expérience fantastique…
Scotland, the Highlands – Family, Metallica, and why we all need a country like that
I was delighted to be in Scotland because it took me back to when l was six or seven years old. At that time my world was full of imaginary creatures and visions of the ruins of the old family castle – «a pile of rocks by the water » as the Scots would say with their dry humour; I invented a whole universe, I escaped in a hundred ways – and once you have stepped into fiction, you can never again be wholly satisfied with reality. From this point of view, dissatisfaction is a positive feeling. It leads you to new discoveries, to explore, to be creative. In my case, it made me want to learn, to read, to travel, to see all kinds of different things, and discover places with no Prince Charmings, but bizarre creatures and incongruous landscapes.That is why l love this country and encourage everyone to come here, where fiction is mixed with reality and your imagination is continually stimulated. I love going to Inverlochy Castle – dating from 1863 and now an hotel – because it is the ideal castle for phantoms; and to the island of Skye, because it is strange, unsettling, marvellous, and that’s only a start. I like to go to Eilean Donan, perched on it’s tiny island, because the atmosphere is more Metallica than Sleeping Beauty; then the Three Chimneys restaurant, at the very tip of Skye, because it takes quite a drive to get there, and all the time you have the sensation of complete freedom, no ties, ready for anything that can happen. Scotland is a country where you can dream as you did when you were six or seven, imagine dragons, monsters, tragedies, passions, make up stories, have incredible new ideas; I love that.